Lille veut devenir le biocluster des maladies chroniques

Basée à Lille, l’agence Eurasanté 2030 a fait acte de candidature à l’appel à manifestation du plan Innovation Santé. Le GIE espère ainsi devenir le « biocluster » dédié aux maladies chroniques, pour coordonner la recherche et la mise au point de solutions innovantes de manière globale.

© Epictura

Fondé par 13 organismes  (CHU Lille, Université de Lille, Clubster NSL, Centrale Lille, INSERM, Macopharma, Imabiotech, Mutuelle GSMC, Lesaffre, Roquette,  Dedalus, Santélys), Eurasanté 2030 a déposé sa candidature à la seconde vague de l’appel à manifestation d’intérêt « Biocluster » du Plan Innovation Santé 2030. Une candidature appuyée par 14 partenaires, parmi lesquels la région Hauts-de-France, la ville et la métropole de Lille, l’université de technologie de Compiègne, le CNRS, l’Institut Pasteur de Lille, le centre Oscar Lambret, l’INRIA…

Le 3ème pôle d’excellence santé de France veut fédérer toutes les énergies publiques et privées sur la prévention et la prise en charge des maladies chroniques, en favorisant la création de nouveaux concepts et leur maturation technologique, clinique et réglementaire jusqu’à leur mise sur le marché et en faisant bénéficier de ces innovations en premier lieu les patients du territoire.

Les innovations porteront sur des thérapeutiques innovantes, l’optimisation du parcours de soin, l’observance des traitements, le suivi à domicile, la prévention primaire, secondaire et tertiaire notamment grâce à l’alimentation et la nutrition. Eurasanté 2030 a pour ambition d’accélérer la recherche et de concourir à la création de 8000 emplois à 10 ans dans la filière santé régionale, en appuyant le développement de start-ups et de PME.

La priorité sera donnée dans un premier temps aux innovations dans le domaine des troubles métaboliques (obésité, diabète, stéato-hépatite non alcoolique) et des comorbidités qui en découlent, pour s’étendre ensuite à d’autres pathologies, notamment les maladies neurodégénératives, les maladies inflammatoires chroniques et les cas de cancer chronique. D’un montant total de 360 millions d’euros sur 10 ans, le budget du projet bénéficie de plus de 150 millions d’apports privés. La réponse à l’obtention du label est attendue pour le début de l’été 2023.

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