Big Buyers : démarrage de la saison 3

Financé par la Commission européenne, le programme Big Buyers débute sa troisième vague. Acheteurs publics de toute taille et de tous pays vont pouvoir travailler ensemble dans une dizaine de groupes. Maintenant éprouvé, la formule accélère la montée en compétence sur les problématiques de l’innovation et du développement durable. Elle ouvre aussi à l’échelle de l’Union une fenêtre de dialogue avec les industriels.

Le coup d’envoi de la 3e vague de Big Buyers a été donné le 19 avril, simultanément avec la mise en ligne du portail collaboratif des acheteurs publics européens (lire notre article du 20 avril 2023) plateforme qui accueillera d’ailleurs les travaux de BB3 pendant 4 ans. Le programme porte plutôt mal son nom, puisque la démarche est en réalité ouverte à tous les acheteurs publics de l’Union, quelle que soit la taille de leur organisation.

Objectif : les faire travailler ensemble, de manière libre, sur des besoins pour lesquels ils n’ont pas trouvé de solutions seuls. Le but n’est pas d’organiser d’achats conjoints. Mais de permettre aux praticiens de monter en gamme (connaissances techniques, passation des contrats) sur des sujets liés à l’innovation et au développement durable, et d’échanger avec les industriels pour faire évoluer l’offre.

La 2e vague a ainsi phosphoré sur l’achat d’asphalte recyclé, les constructions « zéro émission », les solutions numériques dans le secteur de la santé, et les poids lourds de voirie et de collecte des déchets. Une soixantaine de collectivités (Barcelone, Berlin, Budapest, Oslo, Rotterdam…) et d’organisations publiques (agence nationale du réseau routier du Danemark, réseau des maternités d’Estonie…) ont apporté leur pierre à l’édifice. Jusqu’ici les Français ont brillé par leur absence. Seuls le Resah et la ville de Paris ont participé aux travaux.

BB3 va élargir le spectre puisque dix communautés de pratiques sont prévues : deux dans le secteur de la santé, sept pour l’achat responsable (social et environnemental), et un sur la décarbonation et les mobilités. Ouvert à tous, un questionnaire en ligne cernera les sujets les plus adaptés à cette collaboration et les besoins non satisfaits. Une fois analysées, les données permettront de définir le nombre et le type de participants aux différents groupes.

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