Secteur pharmaceutique : accord de branche pour la transition écologique

Le secteur pharmaceutique est décidé à réduire son impact carbone, estimé à 26,3 millions de tonnes équivalent CO2. Il vient d’officialiser cette volonté en signant un premier accord de branche. Parmi les engagements, figure la réalisation d’un bilan carbone a minima dans un délai d’un an.

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Baisse de 50 % des émissions à horizon 2030, sur les scopes 1 et 2, en prenant comme année de référence 2021. Et réduction de 25 % des émissions indirectes de CO2 sur le scope 3. C’est la trajectoire « décarbonation » fixée par le LEEM pour limiter l’empreinte environnementale de ses adhérents (lire notre article du 21 juillet 2023).

Toujours dans cette logique, l’organisation professionnelle (260 entreprises adhérentes) a proposé aux partenaires sociaux de la branche un accord collectif portant sur la transition écologique et la mobilité durable.

Au terme de cet accord, signé par quatre syndicats, le secteur s’engage à prendre plusieurs mesures. Au premier rang, la réalisation, a minima, d’un bilan carbone dans un délai de 12 mois.  Et pour les entreprises de plus de 300 salariés, la création d’une commission environnementale, ou tout autre commission ou groupe de travail.

Le document prévoit également le déploiement de deux bonnes pratiques avant la fin 2024. Elles peuvent porter sur la rémunération des dirigeants, la restauration collective, les achats responsables ou encore les transports, avec la mise en place d’une cartographie de la mobilité si des mesures sont prises sur ce dernier point.

 

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