Start-up/acheteurs : pourquoi ça coince ?

Difficultés du sourcing, complexité des procédures… Tiraillée entre norme et innovation, la relation start-up/marchés publics peine à s’épanouir. C’est pourquoi le programme « Je choisis la French Tech », lancé pour stimuler les ventes des start-up tricolores, fait une place particulière à la commande publique. Et la raison pour laquelle le Resah, partenaire de la dynamique, invite les acteurs de son secteur à répondre à un questionnaire lancé par la Médiation des entreprises.

Bien que porteuses d’une grande variété de solutions, les start-up ont toujours du mal à trouver celle qui les rapprocherait enfin des grands acheteurs nationaux ! Pour les y aider, le Gouvernement a donc lancé en juin le programme « Je choisis la French Tech ». Objectif : doubler les ventes des jeunes pousses tricolores d’ici 2027. Au menu, des rencontres entre acteurs pour mieux se connaître, mais aussi des mesures très concrètes, notamment destinées à favoriser la commande publique.

Des actions ciblées

Cela commence par une meilleure formation des acheteurs de ce secteur, notamment via la mise à jour du guide « Achats innovants ». De nouveaux financements sont également déployés, comme le « fonds innovation achats » doté de 6 millions d’euros ouvert par la Direction des achats de l’État et destiné à soutenir des projets d’achats innovants de moins de 100 000 euros en ligne avec les priorités du plan France 2030. Enfin, certains blocages juridiques sont également pris en compte, avec une plus grande importance donnée aux critères extra-financiers (loi Industrie Verte).

Jusqu’au 12 novembre pour participer

La réussite du programme s’appuie par ailleurs sur la dynamique d’entraînement d’une cinquantaine d’acteurs publics (ministères, CCI, CNA, Pacte PME…) au nombre desquels s’inscrit évidemment le Resah, labellisé RFAR.  Par cette implication, ce dernier s’engage donc à mobiliser son réseau pour augmenter la part des start-up dans les achats et renforcer l’impact de l’écosystème French Tech. Il est aussi partie prenante de l’Observatoire des relations start-up – grands comptes créé pour l’occasion, sous le pilotage du Médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet.

L’objectif en est double : mesurer les volumes d’achats réalisés sur son champ auprès des start-up et, surtout, identifier les freins à cette collaboration afin de présenter au ministre des propositions de nouvelles actions. Start-up et établissements du secteur sanitaire et médico-social, c’est donc le moment de s’exprimer dans le cadre d’une enquête ouverte à chacun. Attention : les réponses sont attendues avant le 12 novembre 2023.

Lien vers le questionnaire start-up

Lien vers le questionnaire acheteurs

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