Composés d’instruments coupants ou pointus, de produits sanguins ou de restes anatomiques, les déchets à risque infectieux (DASRI), s’ils ne pèsent qu’environ 20 % des déchets produits par le secteur de la santé en France, représentent 40 % des factures. Ils sont bien plus onéreux que les déchets d’activités non dangereux. Jusqu’à huit fois plus cher la tonne traitée. Avec une tendance à la hausse des prix. A cela s’ajoute l’impératif environnemental, avec la nécessité de réduire les volumes et de réfléchir à la valorisation.
Autant de raisons qui nécessitent de sélectionner avec le plus grand soin le prestataire qui se chargera de l’enlèvement et de l’élimination. Pour aider les établissements à faire le bon choix, le Resah vient de publier un guide intitulé « « Gestion des DASRI : pour un achat sans risque », articulé en quatre chapitres. Le premier est consacré aux nombreux impacts des DASRI (sécurité des patients et des soignants, pollution, enjeux financiers), le deuxième aux bonnes pratiques achats, le troisième à l’apport essentiel des fonctions logistiques dans la bonne exécution du contrat, et le dernier aux possibilités d’acheter plus responsable et plus innovant.