Lors des séances publiques du projet de loi « industrie verte », voté par l’Assemblée nationale en première lecture le 21 juillet, Bruno Millienne, député des Yvelines et rapporteur de la commission spéciale chargé d’examiner le texte, a annoncé le coup d’envoi des travaux visant à bâtir un référentiel d’excellence environnementale européenne, baptisé « triple E ». Le comité de normalisation a été lancé par l’AFNOR. Début du chantier : fin août. Fin des travaux : début 2024.
Ce standard a pour ambition « de regrouper les normes environnementales les plus signifiantes », a promis le parlementaire. « Le standard « triple E » sera important pour la commande publique – et pour la commande privée –, car il constituera un indicateur très fort pour les acheteurs qui sont aujourd’hui perdus. Pour avoir été moi-même acheteur public, je sais qu’il n’est pas toujours facile de savoir si l’entreprise qui répond à l’appel est vraiment verte », a expliqué Bruno Millienne qui a comparé le futur standard à un « guide Michelin rouge des entreprises vertes étoilées ».
Le député a assuré que le EEE, d’abord un label expérimental français, dont les premières certifications seront accordées aux alentours de février ou mars 2024, serait amené à devenir un label européen en 2025.