EHPAD André Barbier de Darney : le choix de la rénovation maison

Engagé dans la foulée de la restructuration de l’établissement menée en 2017, le programme de rénovation de l’Ehpad André-Barbier de Darney (Vosges) se poursuit. Un chantier principalement réalisé en interne, pour donner plus de flexibilité aux travaux et plus de fierté à ceux qui les exécutent.

© Ehpad André Barbier

Construit en 1992, l’Ehpad André Barbier de Darney (Vosges) n’offrait plus à ses 137 résidents les conditions d’accueil et de confort adaptées à notre époque. Aussi l’établissement médico-social public a-t-il été entièrement restructuré en 2017.

Une démarche concrétisée par de nouvelles ailes, le dédoublement de ses chambres, jusqu’alors majoritairement à deux lits, ainsi que la création de trois unités de soins spécifiques : deux unités de vie protégées accueillant chacune 12 résidents atteints de pathologies Alzheimer ou associées, et une Unité pour personnes handicapées vieillissantes de 15 personnes.

Mais face aux locaux flambant neufs, le bâtiment historique faisait quelque peu grise mine, d’où un plan complet de rénovation entrepris depuis quatre ans pour lui redonner aussi des couleurs… Des travaux essentiellement assurés en interne par les quatre agents techniques de la structure.

Gagner en réactivité

« L’objectif était bien moins d’économiser sur le budget (4000€/chambre) que de gagner en réactivité et en flexibilité », explique le directeur des lieux, Lionel Colnet, lequel poursuit : « sans avoir à monopoliser une entreprise sur place, nous pouvons en effet ainsi agir dès qu’une chambre se libère et mener la rénovation à notre rythme, sans peser sur notre activité ni celle des résidents. »

© Ehpad André Barbier

Électricité, plomberie et sanitaires, plâtrerie, menuiserie ou encore, bien sûr, revêtements des sols et murs… Sauf chantier exceptionnel (par exemple huit chambres à réaliser en simultané), l’intégralité des travaux de second œuvre est ainsi confiée aux quatre agents techniques de l’Ehpad, à savoir Cyril Weber, Fabrice Kersten, Stéphane Gand et Damien Drouvot. Mais ces derniers, qui pour certains ont même suivi des formations complémentaires pour l’occasion (soudure, sols souples…), ne prouvent pas seulement ici leurs compétences en la matière.

« Ils démontrent aussi qu’au-delà des interventions de maintenance curative dont ils sont quotidiennement chargés, ils appartiennent pleinement à la communauté des métiers du grand âge qui accompagnent la vie des résidents et contribuent à leur mieux-être », insiste Lionel Colnet. Par leurs soins attentifs, 25 chambres ont ainsi, en quatre ans, été repensées et rénovées, tandis qu’une quinzaine d’autres attendent à la « to do list » de pareillement faire rimer rénovation et valorisation.

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