Nettoyage : l’INRS met en garde contre l’eau ozonée

Les procédés utilisant de l’eau ozonée peuvent se révéler dangereux pour les agents chargés du nettoyage, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) qui vient de mettre en garde les prestataires du secteur.

© Epictura

L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) attire l’attention des prestataires de nettoyage sur les risques générés par l’utilisation de l’eau ozonée pour les équipes. Cette technique est employée pour éliminer les salissures d’une surface par oxydation (application à l’aide de lavettes ou de serpillières, de pulvérisateurs, d’autolaveuses…).

Dans la majorité des équipements et dispositifs utilisés, observe l’INRS, l’ozone est généré à partir d’oxygène par décharge électrique dans un flux d’air ambiant, puis injecté dans l’eau. L’air ambiant contient, outre l’oxygène, de l’azote et des gaz rares, mais aussi des polluants, tels que des composés organiques volatils (COV).

L’azote et les COV en particulier réagissent également sous l’effet de la décharge électrique et se combinent pour former une multitude de produits chimiques dont certains peuvent être dangereux pour la santé des travailleurs exposés : des oxydes d’azotes, irritants puissants pour les yeux et les voies respiratoires mais aussi en fonction de la composition de l’air ambiant, des produits de dégradation des COV… alerte l’INRS.

Conséquence : les effets possibles d’expositions répétées à de faibles concentrations d’ozone et éventuellement à d’autres substances formées lors du procédé de génération de l’eau ozonée soulèvent des interrogations pour la santé des travailleurs, prévient l’Institut.

 

 

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