Le LEEM demande une refondation de la politique du médicament

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Un milliard d’économies (dont 850 millions pour les médicaments comme en 2023) ; une enveloppe destinée à éviter la délocalisation de certains produits, ou à favoriser la relocalisation (25 médicaments essentiels en ligne de mire) ; l’obligation du fabricant, en cas d’arrêt de la commercialisation d’un médicament d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), de mettre la main sur un repreneur ou de céder son exploitation à une structure publique pendant une période donnée… Ces récentes annonces faites à la presse par Roland Lescure, ministre de l’Industrie, au sujet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale en 2024 ont fait réagir le LEEM.

La fédération professionnelle prend acte de ces mesures « de nature à freiner la détérioration rapide de la situation du secteur pharmaceutique en France » et du souci du gouvernement d’améliorer « la prévisibilité de la régulation » avec l’engagement de stabiliser la clause de sauvegarde  à 1,6 milliard d’euros.

Pour autant, insiste le LEEM, « la régulation prévue pour 2024 reste toutefois à un niveau historiquement élevé » et la clause de sauvegarde constitue une « véritable taxe sur la croissance ». Son président, Thierry Hulot, demande une refondation de la politique du médicament « sur la base des constats de la mission Financement et régulation des produits de santé », en répondant à trois priorités : l’accès de tous les patients à l’innovation, l’approvisionnement en médicaments du quotidien et le renforcement de l’autonomie industrielle de la France.

 

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