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Deux outils pour mesurer l’empreinte carbone des médicaments

La 2e réunion du Comité de pilotage de la planification écologique pour le système de santé, présidée par la ministre Agnès Firmin Le Bodo, a confirmé la conception d’une méthodologie pour pouvoir calculer l’empreinte carbone des produits de santé et en particulier les médicaments. De son côté, la société Ecovamed a annoncé la sortie d’une base en ligne comportant l’empreinte carbone de 12 000 médicaments.

© Epictura

Evoquée lors des dernières journées achat-logistique de Montrouge par Cécile Lambert, cheffe de service à la DGOS (lire notre article du 14 décembre), la mise en route d’une méthodologie pour estimer l’empreinte carbone des produits de santé a été confirmée par le dernier copil de la planification écologique pour le système de santé, tenu le vendredi 15 décembre.

Cette méthode sera focalisée, dans un premier temps, sur les médicaments, dont les achats représenteraient, selon l’estimation du Shift Project, 29 % des émissions des gaz à effet de serre du secteur. L’ambition :  pouvoir comparer leurs conséquences avec un score environnemental dans le cadre des marchés publics. La démarche a vocation à s’élargir aux dispositifs médicaux, mais aussi à évoluer, pour aller au-delà de la seule comptabilité carbone. Objectif : travailler à cet outil courant 2024 pour avoir un résultat avant la fin de l’année.

A l’occasion d’un webinaire organisé également le 15 décembre, le cabinet Ecovamed, déjà à l’origine de plusieurs évaluations d’empreinte carbone de producteurs (excipient polyvinylpyrrolidone, metformine, ibuprofène…), a annoncé la mise en ligne au début de l’année 2024, d’une première base de données concernant l’impact CO2 des médicaments. A priori accessible aux pharmaciens et aux médecins, elle concernera 12.000 produits de la pharmacopée française (comprimés, gélules, granulés). Ecovamed détaillera la méthodologie de calcul retenue dans un article scientifique à paraître l’année prochaine.

 

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