Une seconde peau en polymère pour la cicatrisation des plaies

Système portable d’électrofilage pour le traitement des plaies, Spincare est un dispositif innovant qui fournit aux patients une couche épidermique temporaire régénératrice. Cette matrice, constituée de nanofibres de polymère, devient une seconde peau qui favorise le renouvellement des tissus.

© DR

Imaginé par l’entreprise israélienne Nanomedic Technologies, et commercialisé en France par WoundEL® Health Care, Spincare est un système portable destiné à la cicatrisation des plaies aiguës ou chroniques et à la régénération de la peau.

Développée à partir de la technologie d’électrofilage, la solution consiste dans l’impression et l’application d’une couche de nanofibres temporaire à destination des plaies aigues ou chroniques, superficielles ou d’épaisseur partielle, non infectées, troubles dermatologiques inclus.

© DR

Spincare produit une solution de polymère qui est injectée dans un champ électrostatique pour créer un jet de nanofibres de polymère. Ces nanofibres se déposent sans contact directement sur la plaie, et forment une matrice multicouche poreuse semblable à la peau. Cette dernière reproduit par biomimétisme la structure de la matrice extracellulaire humaine. Elle favorise le renouvellement des tissus et réduit le risque d’infection en créant une couche de protection.

Très élastique, la matrice s’apparente à une seconde peau. Elle ne limite pas les mouvements et permet de se doucher, à partir de 24/48 heures après l’application. Et elle se détache spontanément au fur et à mesure que les tissus du patient se régénèrent.

Côté soignants, le dispositif, portable, ne nécessite aucun pochoir, découpage ou fixation. Transparente, la couche protectrice permet la surveillance et ne nécessite pas de changement comme les pansements. Spincare fonctionne sur batterie et utilise comme consommable des ampoules stériles de solution à base de polymère de polyuréthane à usage unique. Une ampoule de 1ml de solution recouvre jusqu’à 300 cm2 de surface.

 

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *