un journal proposé par le Resah

Focus sur les achats de prestations intellectuelles

La 7e édition du baromètre du club des acheteurs de prestations intellectuelles (CNA) a rendu son verdict. Dans ce segment d’achat, 71% des professionnels qui ont répondu à l’enquête estiment que le prix incarne un critère important pour choisir son fournisseur. Soit une hausse de 13 points par rapport au précédent baromètre.

© Epictura

Né en 2003, le Club des acheteurs de prestations intellectuelles, membre du réseau du Conseil national des achats (CNA), a publié récemment les résultats de son 7e baromètre. 431 professionnels (dont 11 % du secteur public) ont répondu à l’enquête réalisée entre janvier et avril. Directeurs et responsables achats composaient la moitié du panel. Les acheteurs PI le tiers.

Quels sont les principaux enseignements ? L’informatique (84 %) et les études/conseils (83 %) demeurent les domaines principaux d’achats en matière de PI. Lorsqu’on les interroge sur les méthodes employées pour le sourcing, les acheteurs s’en remettent aux recommandations des clients internes (88 %), mais réseautent aussi avec leurs pairs (67 %).

Côté choix, le prix est loin d’être détrôné. 71 % des acheteurs qui ont répondu à l’enquête considèrent qu’il s’agit d’un critère plutôt fort ou très fort (+13 points par rapport au baromètre précédent). 82 % déclarent par ailleurs que l’inflation a eu des répercussions sur leurs achats de prestations intellectuelles. Un peu plus de la moitié des professionnels (52 %) mettent en avant l’évaluation de la performance pour optimiser la tarification et contenir la hausse des tarifs.

La RSE figure au menu des critères de choix pour 37 % du panel. Sont scrutés chez les prestataires les achats responsables (59 %), l’empreinte carbone (49 %), les droits humains et les conditions de travail (48 %), l’insertion sociale et l’inclusion (44 %).

Au chapitre de la gestion des risques fournisseurs, 60 % des acheteurs déclarent avoir un plan de progrès. Les dangers les fréquemment pris en compte sont la dépendance économique et le risque de corruption (93 % dans les deux cas).

 

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *