Selon l’Assurance Maladie, 95 % des maladies professionnelles reconnues dans le secteur du sanitaire et médico-social sont liées à des TMS. Lesquels occasionnent chaque année 2,3 millions de jours de travail perdus. Plus de 60 % de ces arrêts de travail sont corrélés avec un mal de dos.
L’exosquelette, de plus en plus expérimenté dans les établissements (lire nos articles du 2 novembre 2022 et du 30 octobre 2024), est souvent présenté comme un moyen de réduire ces TMS.
Start-up française et fabricant de ces dispositifs, Japet Médical a réalisé une enquête, auprès d’utilisateurs de l’un de ses exosquelettes, soit 500 postes de travail identifiés à haut risque de lombalgie.
Ces postes ont été analysés à l’aide d’un modèle statistique prédictif de référence, en intégrant plusieurs paramètres : postures de flexion, vitesse de flexion, charges manipulées, fréquence de levage… L’objectif était d’estimer l’évolution de l’indice de fréquence des arrêts de travail avant et après l’intégration de l’exosquelette.
L’examen des données montre une réduction de 50 % des arrêts de travail dus aux lombalgies sur les postes précités, grâce notamment à une diminution significative des postures à risque, de la douleur et de la fatigue.