95 320. C’est le nombre de marchés publiés en France qu’a recensé Vecteur Plus durant le premier semestre 2024. Soit une légère baisse de 3,2 % par rapport à la même période en 2023. Leur valeur estimée atteint 88,8 milliards d’euros, soit une contraction de 7,8 % par rapport à l’année précédente (96,4 milliards au 1e semestre 2023).
Le plus gros acheteur demeure le pôle local (communes et EPCI) qui représente plus de la moitié des montants (51 %) devant l’Etat (14 %), les bailleurs sociaux (9 %), les opérateurs publics (8 %), la santé (8 %), et les conseils départementaux et régionaux (8 %).
Toutes les familles d’acheteurs voient leur nombre de marchés publiés à la baisse : -1,8 % pour le pôle local, -3,2 % pour l’Etat, -3,7 % pour les hôpitaux et EHPAD, -5,6 % pour les départements et régions, -7 % pour les bailleurs sociaux et -7,3 % pour les opérateurs publics.
Cinq milliards en moins dans le secteur tertiaire
Lorsqu’on examine la répartition par secteur d’activité, la construction pèse 35 % des montants, devant le « tertiaire » (communication, social, propreté, IT, santé et médical…) 28 %, les travaux publics 24 % et « l’industrie » (agroalimentaire, énergie, déchets, mobilier, bureautique, textile…) 13 %.
La baisse globale de l’activité publique est due en grande partie au secteur « tertiaire » (-17 %, 5,2 milliards en moins). Le segment santé-médical est particulièrement affecté (-43 % en valeur). Un score qui pourrait s’expliquer en raison du séquencement des marchés lancés par les groupements d’achat de la sphère hospitalière, avance-t-on chez Vecteur Plus.