« Dans le cadre de la planification écologique du système de santé », les directions générales de l’offre de soins (DGOS), de la santé (DGS) et de la sécurité sociale (DSS) du ministère du travail, le ministère chargé de la santé et de l’accès aux soins, la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) et la DGE, ont travaillé à la construction d’une méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments.
La DGE indique que cette « méthode publique d’évaluation simplifiée de l’impact carbone des médicaments » couvre « l’ensemble des étapes de la vie du médicament » et a plusieurs objectifs selon les utilisateurs :
– Permettre aux décideurs publics de disposer de données quantifiées en amont de l’élaboration de politiques publiques ;
– Permettre aux fabricants de mettre en œuvre des actions de décarbonation de leur outil industriel et de leur chaine d’approvisionnement et de pouvoir identifier les classes médicamenteuses, technologies ou formes galéniques les plus carbonées ;
– Permettre aux acheteurs de médicaments d’intégrer cette méthodologie dans les critères d’évaluation des offres, afin de réaliser des achats durables ;
– Permettre aux professionnels de santé de mieux orienter les travaux de mise en place d’écosoins et de s’engager dans des prescriptions écoresponsables.
Il est précisé qu’un accompagnement sera mis en place avec des sessions de formation. Des échanges mensuels pourront être planifiés avec les représentants des industriels afin de suivre la bonne réalisation des premiers scores carbone et les éventuelles difficultés rencontrées.
Le guide méthodologique est disponible en français et en anglais sur le site de la DGE. Il contient notamment une matrice Excel construite pour faciliter le calcul de l’empreinte carbone du médicament selon la méthodologie.