Depuis le 1er janvier 2024, chaque établissement producteur est sommé de se pencher sur ses biodéchets, des cuisines jusqu’aux plateaux des patients et personnels. Quel que soit le volume produit. L’obligation dictée par le droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020 n’est pas seulement une évidence écologique au regard des quelque 5,5 millions de tonnes de déchets organiques incinérées ou enfouies chaque année (chiffres ADEME et Siredom).
C’est aussi une véritable exigence économique, les dépenses de collecte et de traitement pesant de plus en plus lourd aux budgets des établissements, un tiers d’entre elles au moins étant imputables aux restes alimentaires. Mais comment se saisir de cette nouvelle filière sans riper ?
Le tour de la question en 80 pages
Dans les unités de soins ou en cuisine, où organiser le tri et la pré-collecte de ces biodéchets pour gagner en praticité ? Entre compostage et méthanisation, quel mode de valorisation choisir pour gagner en efficacité ? Périodicité minimale de passage et/ou mobilité décarbonée, comment rédiger un cahier des charges pour gagner en durabilité ?
Sous le titre « Biodéchets, des problématiques achat et logistique à ne pas évacuer », le nouveau guide du Resah, 20e opus de la collection, fait en 80 pages un tour complet et résolument pratique de la démarche. En veillant bien évidemment à n’éliminer aucune question.
