Une neuroprothèse pour faciliter la rééducation

Afin d’aider notamment les personnes à mobilité réduite ou en rééducation à retrouver une activité physique, une start up lyonnaise a mis au point une neuroprothèse guidée par de l’intelligence artificielle. Le système, intégrant la stimulation électrique fonctionnelle, fait actuellement l’objet d’une étude à l’hôpital Henry Gabrielle pour évaluer ses bénéfices auprès de patients atteints de formes graves du coronavirus.

Start up lyonnaise née il y a deux ans, Kurage a imaginé une neuroprothèse, équipée de capteurs ainsi que d’électrodes d’électrostimulation neuromusculaire, pilotée par une intelligence artificielle. De quoi reproduire et augmenter les capacités du système nerveux central, dans le but de rendre au corps son aptitude à bouger. La solution est déclinée sous la forme d’une aide de rééducation à la marche, ou associée à des outils de retour à l’effort (rameur par exemple).

Co-développé avec les laboratoires de l’ENS, du CNRS et l’aide de plusieurs centres hospitaliers, ce dispositif innovant, couplé à l’utilisation d’un vélo, fait l’objet d’une étude à l’hôpital Henry Gabrielle (HCL). Il s’agit d’estimer quelle aide peut apporter la stimulation électrique fonctionnelle, notamment lors de leur rééducation, à des patients atteints de formes graves de Covid et très affaiblis après la sortie des services de réanimation.

Démarrée au printemps 2020, la première phase exploratoire de l’étude met en avant que l’utilisation du dispositif réduit le temps de sédentarité journalier, soit 200 minutes à un mois de rééducation, chez ces premiers patients comparativement à ceux qui ont utilisé le vélo sans électrostimulation. Une seconde phase est en cours afin d’établir scientifiquement les bénéfices du système.

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