Entre mesures sanitaires, impératifs réglementaires et contraintes budgétaires, la fonction « achats de restauration » ne cesse de se complexifier tandis que son rôle se renforce, au sein des établissements eux-mêmes, comme sur l’économie des filières. Afin de décrypter tous ces enjeux et, surtout, permettre aux acteurs d’y répondre de manière performante, le Resah lance un groupe d’étude et benchmarking (GEB) consacré au sujet. Nom de code : « Quels achats de restauration pour aujourd’hui et pour demain », question rendue plus opportune encore par le contexte inflationniste actuel.
Sans redondance avec les études et/ou groupes de travail déjà existants, l’idée est « d’introduire les achats de restauration dans le cadre plus large des processus de production et du service hôtelier dont ils relèvent », précise Charly Margerin, directeur adjoint à la logistique et politique hôtelière au CHU de Limoges et président dudit GEB. A ses côtés, Marie-Cécile Rollin, directrice du réseau Restau’Co et marraine du groupe d’étude, abonde : « la démarche amène à travailler tout à la fois au décloisonnement des services et à celui de l’établissement sur son territoire. »
Cinq webinaires de mai à juillet
Directeurs achat ou logistique du secteur public ou privé non lucratif, responsables restauration et responsables cuisine… Les volontaires sont donc attendus pour décliner la dynamique en objectifs opérationnels (le sourcing des fournisseurs locaux, la suppression du plastique, le respect des enjeux Egalim face à la hausse des prix…) et définir les livrables à venir.
Rendez-vous est donné pour la première séance prévue le 25 mai, à Paris, mais attention : le nombre de GHT participants étant limité pour un fonctionnement optimal, les demandes sont à transmettre au plus vite sur evenement@resah.fr (date limite fixée au 28 avril). En complément de ce nouveau GEB, le Resah lance également une série de webconférences, ouvertes à tous, autour d’une thématique technique et d’un retour d’expérience.