La qualité de vie et des conditions de travail en architecture récompensée

Organisés par la Mutuelle nationale des hospitaliers avec l’Union des architectes francophones pour la santé, les tout premiers trophées récompensant la qualité architecturale au service du bien-être, de la santé et de l’amélioration de conditions de travail des professionnels ont été remis à SantExpo le 24 mai.

© Epictura

Lancés par la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) en octobre dernier avec l’appui de l’Union des architectes francophones pour la santé (UAFS), les premiers Trophées MNH Qualité de vie et des conditions de travail & Architecture en santé avaient pour objectif de mettre en lumière les projets d’établissements sanitaires ou médico-sociaux faisant de la santé et de la qualité de vie au travail des équipes la pierre angulaire de leurs épures.

Mission réussie avec les deux premiers lauréats de ce nouveau concours, à savoir le centre Hélio Marin de Banyuls – porté par l’Union sanitaire et social pour l’accompagnement et la prévention – avec le cabinet Séquences architectures et urbanisme et, en Prix spécial, la Maison Sainte-Anne de Tinténiac (Groupe L’Hospitalité Saint Thomas de Villeneuve), avec les architectes de NEM et Studios 1984.

Un lieu de vie plus qu’un lieu de soin

Le premier vise à regrouper dans un nouvel établissement une MAS et deux Ehpad vieillissants, le second à remplacer un bâtiment désormais obsolète par un Ehpad pavillonnaire nouvelle génération.

Les lauréats © G.Martinez

Mais « les deux projets sélectionnés ont pareillement su mettre en exergue la qualité de la collaboration et des échanges entre les différents acteurs de santé et les concepteurs pendant toute la durée des opérations. Ainsi, les équipes ont pu s’approprier les réalisations à venir dont les espaces finaux favorisent un confort propice à une meilleure qualité de vie au travail, aspects que le jury a tenus à honorer », souligne Gauthier Martinez, directeur des partenariats santé à la MNH et co-organisateur des Trophées.

Comme le résume la volonté de la Maison Sainte-Anne : il s’agit en effet de « créer un lieu de vie où sont pratiqués des soins, plutôt qu’un lieu de soins qui tente d’être aussi un lieu de vie. »

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